Borne de téléconsultation

Borne de téléconsultation

La pharmacie a mis en place une borne de téléconsultation pour pouvoir vous permettre de consulter un médecin si le votre n’est pas disponible ou si vous n’en avez pas.
Pour prendez rendez-vous rien de plus simple !
En passant directement à la pharmacie, par téléphone ou sur DOCTOLIB.
Renouvellement d’ordonnance, affections ORL / dermato /troubles digestifs…

Attention cependant il existe quelques contre-indications de consultation :

Demande d’ordonnance sécurisée, certificat d’aptitude, enfant de – de 3 ans et prolongation d’arrêt de maladie.

Dépistage Diabète GRATUIT à la Pharmacie

QU’EST CE QUE LE DIABETE ?
Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par un taux de glucose dans le sang trop élevé (aussi appelé glycémie ou taux de sucre).

Chez une personne non diabétique, l’insuline, une hormone produite par le pancréas, permet au glucose d’être absorbé efficacement par les cellules afin qu’elles disposent de suffisamment d’énergie pour fonctionner. Au fil du temps, l’excès du sucre corrode les parois des vaisseaux sanguins qui nourrissent tous les tissus en oxygène et en éléments nutritifs, le pancréas s’épuise et ne peut plus produire une quantité d’insuline suffisante.

Lors d’un manque d’insuline ou d’un défaut dans son fonctionnement, le glucose n’est plus absorbé par les cellules et s’accumule dans le sang. Ce qui entraîne des hyperglycémies, de brusques augmentations du taux de sucre.

La particularité de cette maladie est qu’elle progresse souvent de manière silencieuse, sans développer de symptômes. Elle demeure souvent non diagnostiquée tant que des complications ne sont pas apparues. Près d’un tiers des cas peuvent ne pas être détectés du tout [1]. On peut donc être diabétique depuis des années sans le savoir.

[1] American Diabetes Association. Standards of Medical Care in Diabetes. Diabetes Care. 2007; 30(suppl):S4-S41

TROIS GRANDS TYPES DE DIABÈTE

Diabète de type I : 10 à 15 %
Diabète dit insulino-dépendant, il s’agit d’une maladie auto immune apparaissant à l’enfance ou à l’adolescence.

Diabète de type II : 85 à 90 %
Diabète dit insulino-résistant, il peut être favorisé par une mauvaise alimentation et un comportement sédentaire. Un nombre croissant d’enfants est atteint, et les spécialistes parlent d’une épidémie mondiale.

Le diabète gestationnel : 5 %
Diabète de grossesse, il disparaît généralement après l’accouchement.

Source : AFD

VENEZ VOUS FAIRE DEPISTER GRATUITEMENT A LA PHARMACIE DES GLACIS !

 

EZSCAN

EZSCAN permet le dépistage précoce des complications nerveuses périphériques et donc du risque de prédiabète/diabète chez les personnes prédiabétiques/diabétiques qui s’ignorent.

Comment ça marche ?

Le dépistage du prédiabète/diabète repose actuellement sur la mesure de la glycémie à jeun dont nous connaissons la faible sensibilité avec un nombre important de faux négatifs.

EZSCAN utilise quatre électrodes indépendantes placées sur des parties du corps ayant une densité élevée de glandes de sueur (paumes des mains et plante des pieds). Il mesure la faculté des glandes sudoripares à libérer des ions de chlorure en réponse à une activation électrochimique. Il s’agit d’un test dynamique équivalent à une épreuve d’effort [1].

L’information est donc utilisée pour déterminer le risque cardiométabolique du patient. Une faible tension d’amplitude variable est appliquée aux électrodes sur la peau, et la différence du potentiel électrique causé par la réaction électrochimique sur ces électrodes est mesurée.

Un score de risque tenant compte des conductances mesurées et les données patients (taille, poids, âge) est calculé.

SUDOSCAN

SUDOSCAN permet de détecter et de suivre les neuropathies autonomes et périphériques chez les patients diabétiques.

Comment ça marche ?

La neuropathie diabétique autonome est une complication sérieuse et fréquente du diabète pouvant impliquer tout le système nerveux autonome. Elle précède souvent d’autres complications et se manifeste par le dysfonctionnement d’un ou plusieurs systèmes : cardiovasculaires, gastro-intestinaux, digestifs, urinaires, oculaires ou sudomoteurs.

SUDOSCAN évalue les fibres nerveuses du système nerveux périphérique qui innervent les glandes sudoripares. Il mesure la capacité des glandes sudoripares à libérer des ions chlorure en réponse à un stimulus électrochimique sur les paumes des mains et la plante des pieds, les zones à plus forte densité de glandes sudoripares en utilisant quatre électrodes indépendantes placées sur les paumes des mains, plantes des pieds qui ont une densité élevée de glandes sudoripares.

Les résultats des tests SUDOSCAN peuvent être utilisés comme indicateurs pour les patients à risque d’un dysfonctionnement autonome grâce à la mesure de la conductance électrochimique de la peau (ESC) et l’asymétrie observée entre le côté droit et gauche.

SUDOSCAN a été testé pour évaluer les neuropathies des petites fibres nerveuses dans plusieurs maladies et comparé aux tests de référence préconisés dans : le diabète, Parkinson, polyneuropathie induite par chimiothérapie, polyneuropathie amyloïde familiale, maladie de Fabry.

Analyse de conductance et du score de neuropathie d’un patient diabétique (Conductance élevée : pas de dysfonctionnement de la fonction sudorale et donc pas de neuropathie / Conductance basse dysfonctionnement de la fonction sudorale et donc présence de neuropathie

photo diab 2            photo diab 1   diabete

L’hiver s’installe…pensez à faire le plein de vitamines !

Quel complexe vitaminé pour combattre la fatigue de l’hiver ?

Stress, surmenage, alimentation déséquilibrée, ou encore pathologies hivernales soumettent notre organisme à rude épreuve. Une cure de vitamines offre un coup de pouce pour rester d’attaque durant cet épisode de fatigue passagère. Quel supplément vitaminé privilégier ?

Il est normal de traverser des périodes de fatigue surtout en hiver. Nos besoins en vitamines et en micronutriments s’accroissent pour faire face aux éventuelles infections et stimuler nos défenses immunitaires. Un coup de pouce extérieur est alors le bienvenu.

Que trouve-t-on dans ces complexes multivitamines ?

Ces complexes contiennent :

  • des vitamines du groupe B, indispensables à la production d’énergie et à la transmission de l’influx nerveux ;
  • de la vitamine C qui participe aux défenses immunitaires ;
  • des minéraux : le fer qui permet aux globules rouges d’assurer le transport de l’oxygène ; le manganèse, le zinc et le magnésium, nécessaires eux aussi à la production d’énergie et aux défenses de l’organisme.

Essentiel à l’équilibre nerveux et à la relaxation musculaire, le magnésium est indiqué lorsque la fatigue s’accompagne de nervosité, de troubles du sommeil ou de crampes. Dans les multivitamines classiques, il est souvent présent en faible quantité et/ou sous la forme de sels peu assimilés par l’organisme. Pour un apport optimal, le préférer sous la forme citrate, bisglycinate ou glycérophosphate à un dosage suffisant (au moins 100 mg par jour), et associé à des vitamines B qui favorisent son absorption.

Si la fatigue est déjà bien installée, on peut privilégier des formules qui apportent des doses plus fortes de certaines vitamines B et de vitamine C, dépassant les valeurs nutritionnelles de référence (VNR), qui correspondent aux besoins moyens de la population en vitamines et minéraux. « Ces vitamines, dans la limite des valeurs maximales autorisées, ne sont pas à risque de surdosage », explique le Pr Marie-Paule Vasson. On veille alors à ne pas dépasser 3 à 4 semaines de cure.

En cas de fatigue importante ou prolongée (convalescence), on ajoute du ginseng : il améliore les performances physiques et intellectuelles lors de périodes de fatigue prolongée, des propriétés reconnues par l’Organisation mondiale de la santé. Compter 10 à 15 jours pour se rendre compte de son efficacité. Il n’est pas recommandé avant 18 ans, ni en cas de troubles cardiaques ou d’hypertension artérielle mal contrôlée.

Pour les enfants : en plus de ces compo­sants antifatigue, on s’assure d’un apport optimal en vitamine D nécessaire au bon développement osseux et à la croissance.  Respecter les indications du fabricant : beaucoup de références ne conviennent pas avant 12, 15 voire 18 ans.

Vitamines antifatigue, précautions particulières :

– Pas plus de 2 mois de cure en auto­médication chez l’adulte, 1 mois chez l’enfant.
– Ne pas cumuler plusieurs formules pour éviter tout risque de surdosage en vitamines A et D ou en fer.
– Interactions possibles avec certains médicaments (certains antibiotiques, hormones thyroïdiennes).
– Pas de contre-indications mais en cas d’insuffisance rénale, s’en tenir à 100 % des valeurs nutritionnelles recommandées, pas davantage.
– En cas de maladie chronique (diabète, hyper­tension…) et chez l’enfant, faire le point avec son médecin.

Résultat de recherche d'images pour "alvityl"

Le rhume

Comment se transmet-il ?

Certains virus ou bactéries peuvent survivre quelques secondes à plusieurs heures en dehors du corps humain. La transmission peut être directe d’un individu à l’autre (poignée de mains, contact main-visage…) ou indirecte par l’intermédiaire d’objets (jouets, poignée de porte, robinets, interrupteurs…). Ensuite, l’individu se contamine par auto-inoculation des mains vers la muqueuse buccale, nasale ou ophtalmique.

Comment le prévenir ?

Par des gestes simples :

  •           Lavage des mains : il permet d’éliminer les souillures et de réduire la flore cutanée transitoire. Les produits les plus souvent utilisés sont l’eau et le savon. Pour limiter l’effet desséchant des savons, privilégier des savons surgras et les savons sans savon. Il existe aussi les solutions hydroalcooliques ou SHA. Ce sont des solutions antiseptiques cutanées à séchage rapide possédant des propriétés antimicrobiennes mais sans aucun pouvoir nettoyant. Elles sont donc indiquées dans l’antisepsie de la peau saine, sèche et propre. Il existe quelques précautions d’emploi avec les SHA : elles ne doivent pas être portées à la bouche tant qu’elles ne sont pas sèches, éviter leur application chez les nourrissons et sur les muqueuses, ne pas les utiliser pour désinfecter une plaie.
  •           Hygiène du nez:

Le sérum physiologique, solution de chlorure de sodium isotonique, permet de nettoyer les fosses nasales. Il humidifie les mucosités et aide à décoller les sécrétions adhérentes. Il élimine les allergènes et micro-organismes fixés au niveau des muqueuses limitant ainsi les risques de prolifération.

L’eau de mer enrichie en soufre est un stimulant immunitaire, la manganèse est anti-inflammatoire, anti-allergique. L’eau de mer enrichie en cuivre est anti-infectieuse.

L’eau de mer hypertonique permet une décongestion rapide en cas d’obstruction nasale. Responsable de picotements ou d’irritations locales, elle est à utiliser sur une courte durée.

  •           Port d’un masque : il va permettre de limiter la propagation des agents pathogènes par le malade.

 

 

Par une prévention orale :

En cure à l’automne, d’une durée variable d’une semaine à quelques semaines :

  •           Eleuthérocoque : c’est une plante anti-asthénique et un stimulant immunitaire. Elle aide l’organisme à résister aux affections virales.
  •           Echinacée : elle a des propriétés immunostimulantes. Elle possède aussi des pouvoirs anti-infectieux et anti-inflammatoires.
  •           Cyprès : il a une activité virustatique et parfois même virrucide.
  •           Propolis : elle est dotée de propriétés anti-inflammatoires, immunostimulantes, antibactériennes et antivirales. Elle est riche en vitamine A et B, acide aminés et oligoéléments.
  •          Gelée royale : elle protège des infections,et possède des propriétés antivirales. Elle est source de protéines, glucides, lipides, vitamines, sels minéraux et oligoéléments.

 

 

 

L’ essentiel sur la grippe

La grippe est une infection causée par un virus qui s’attaque au système respiratoire et se répercute sur tout l’organisme. A ne pas confondre avec le rhume banal, elle dure de 3 à 7 jours et peut entraîner des complications parfois dramatiques chez les personnes âgées ou fragilisées par une pathologie sous-jacente.

Les épidémies débutent généralement dès novembre pour disparaître en février mars. Elles frappent chaque hiver des millions de personnes avec un taux de mortalité en France d’environ 7500 décès par an chez les plus de 75 ans. D’où l’intérêt de la vaccination. Pour les plus de 65 ans ou les personnes atteintes d’une affection longue durée, cette vaccination est prise en charge par la caisse d’Assurance maladie par le biais d’un formulaire à présenter au médecin puis au pharmacien.

 

COMMENT DISTINGUER LA GRIPPE D’UN SIMPLE ETAT GRIPPAL ?

Il ne faut pas confondre grippe et rhume.

Les symptômes d’un rhume ou d’un état grippal sont souvent passagers et d’intensité modérée avec fatigue, éternuements, fièvre modérée…

La grippe se caractérise par une atteinte brutale des voies respiratoires ( nez, gorge, bronches ) avec congestion nasale, parfois toux sèche rebelle, et une atteinte de l’état général avec frissons, forte fièvre ( 39° c et plus..) maux de tête, douleurs musculaires ou abdominales, courbatures, nausées, manque d’appétit, et une fatigue qui cloue au lit! Les symptômes s’estompent en 5 à 6 jours si aucune complication ne survient. Mais la fatigue peut perdurer jusqu’à plusieurs semaines…

 

DES COMPLICATIONS PLUS GRAVES CHEZ LES PERSONNES FRAGILES

Face à cette infection virale, certaines personnes sont plus vulnérables : les personnes âgées, celles fragilisées par grippe 3une maladie chronique ( certaines affections broncho-pulmonaires, asthme, cardiopathies et insuffisance cardiaque, nephropathies, diabète, déficits immunitaires…) chez qui une détresse respiratoire ou une décompensation de la maladie chronique est à craindre…

Les jeunes enfants et les nourrissons également, chez qui de fortes fièvres peuvent entraîner des convulsions.

alerte grippe

MODE DE TRANSMISSION

La contagiosité est maximale pendant la période d’incubation ( 2 à 3 jours avant les premiers signes ) et durant les 2 à 3 jours qui suivent le début de l’infestation.

La transmission suit toujours le même schéma : une personne malade projette des gouttelettes de salive dans l’air      ( en parlant, toussant ou éternuant…), des millions de virus se retrouvent dans l’air et peuvent être inhalés par d’autres personnes qui seront contaminées à leur tour et ainsi de suite… La contamination peut également se faire via des mains ou des objets souillés par des gouttelettes de salive.

 

QUELLES MESURES DE PREVENTION PEUT-ON PRENDRE?

Il existe quelques gestes simples à adopter :

  • lavages fréquents des mains ( eau et savon ) et utilisation de solution hydroalcoolique désinfectante
  • utilisation de mouchoirs jetables à jeter dans une poubelle couverte
  • éviter les lieux très fréquentés et confinés ainsi que les grands rassemblements en cas d’épidémies
  • isolement du malade, port d’un masque par le malade pour stopper les projections de salive émises par le patient grippé. Le masque est également recommandé aux personnes en contact avec des sujets à risque ( personnes âgées en collectivité, nourrissons…). Il est recommandé de changer ce masque dès qu’il devient humide. En l’absence de masque, tousser ou éternuer dans le pli du coude et ne pas cracher par terre.
  • ne pas partager la vaisselle, les surfaces et objets peuvent être désinfectés à l’alcool ou à l’eau de javel diluée
  • aérer les chambres et les pièces régulièrement
  • la meilleure arme reste encore la vaccination antigrippale, technique qui consiste à injecter à l’organisme un antigène viral inactivé pour permettre sa mise en mémoire pour qu’à l’avenir, lors d’une contamination vraie, l’immunité acquise puisse s’activer de façon plus rapide et plus forte.

Le vaccin est gratuit pour les personnes fragiles ( plus de 65 ans, personnes atteintes de certaines maladies…),  seuls les nourrissons en particuliers de moins de 6 mois , ne peuvent bénéficier du vaccin, ils doivent donc être protégés par leurs proches grâces aux mesures citées plus haut.

Cette vaccination est particulièrement recommandée chez la femme enceinte chez qui la grippe représente un réel danger avec des formes graves potentiellement létales. Elle est recommandée à partir du 2ème trimestre et elle permet de protéger le nourrisson durant au moins 3 mois ( via les anticorps maternels ).

Il convient de renouveler le vaccin chaque année car de nouvelles souches de virus de la grippe apparaissent et changent constamment. Les épidémies peuvent survenir d’octobre à mars, la meilleure période pour se faire vacciner va du mois d’octobre à mi décembre, un délai de 15 jours est nécessaire à l’organisme pour la production d’anticorps responsable de la protection.

Vous pouvez donc venir directement et sans rendez-vous à la pharmacie muni de votre bon envoyé par la sécurité sociale pour vous faire vacciné ! 

Le tabac fragilisant la muqueuse bronchique, il est prudent pour les fumeurs de se faire vacciner afin d’éviter une surinfection pulmonaire et une dégradation bronchique pulmonaire…

grippe vaccination

  • pour les réfractaires à la vaccination, il existe chez votre pharmacien des solutions alternatives en homéopathie et en phytothérapie à commencer au début de l’automne avec des souches telles que Influenzinum, Oscillococcinum, Serum de Yersin, Thymuline, et des plantes immunostimulantes comme l’Echinacée, Pelargonium, Propolis…

 

LA GRIPPE EST LA : COMMENT LA SOIGNER?

Selon l’ordre des pharmaciens, le traitement est simple : on utilise le paracétamol (éviter l’aspirine surtout chez l’enfant ) pour faire baisser la fièvre et calmer douleurs et courbatures, il faut veiller à bien s’hydrater et accessoirement prendre de la vitamine C pour lutter contre la fatigue. On pourra selon ses besoins utiliser un décongestionnant nasal et/ou un antitussif pour toux sèche. Il faut se reposer et ne pas vaquer à ses occupations habituelles, au risque de se fatiguer et de faciliter la propagation du virus…

Il est rappelé que les antibiotiques sont sans effet contre la grippe, sauf en cas de surinfection bactérienne, dans ce cas, seul le médecin peut décider de leur prescription.

Dans certains cas spécifiques, le médecin peut prescrire des antiviraux à titre curatif ou préventif, mais ils ne sont efficaces que s’ils sont pris au début de l’infestation.

grippe 1

Facebook / Instagram

Nouveau !!

Pour connaitre toutes les actualités, nouveautés et promos suivez nous sur : 

Facebook

Page Facebook

Instagram

A bientôt !

MES CHEVEUX TOMBENT, QUE FAIRE ?

Une chute de cheveux est normale lorsqu’elle concerne entre 30 et 100 cheveux par jour. Au delà, on parle de chute excessive.

 

 

La Vie du cheveu

Le cuir chevelu humain possède 100 000 à 150 000 follicules pileux ( bulbe produisant le cheveu ) qui se développent chacun de façon cyclique. Ce cycle comprend trois phases :

  • une phase anagène où le cheveu croît d’environ 1 cm par mois, qui dure chez la femme de 4 à 6 ans et chez l’homme de 2 à 4 ans. Cette croissance est soumise à de nombreux facteurs : environnementaux, apports nutritionnels adaptés ( fer, protéines, zinc, vitamines, acides aminés soufrés … ) , facteurs hormonaux…
  • une phase catagène de transition de 3 semaines où la croissance cesse, le cheveu se déracine…
  • une phase télogène de repos de 2 à 6 mois où le cheveu tombe progressivement repoussé par un nouveau cheveu qui prend naissance.

Chaque follicule est programmé pour produire 20 à 25 cheveux.

 

IDENTIFIER LE TYPE DE CHUTE

On distingue 2 types :

  • la chute aigue, souvent réactionnelle à un évènement, qui survient dans les 2 mois qui suivent un accouchement, une forte fièvre, un choc opératoire, une carence aigue, une perte de poids… Dans cette catégorie, également la chute saisonnière de l’automne où les cheveux mis à rude épreuve durant la saison estivale par les UV, les baignades, les shampooing quotidiens, perdent en densité et tombent en quantité plus importante que d’habitude.Une chute aigue ne dépasse en général pas 6 semaines. Inutile de paniquer, mieux vaut anticiper avec une cure de soins spécifiques : compléments alimentaires pendant un minimum de 3 mois et soins externes à savoir shampooings et lotions visant à nourrir le cheveu avec des nutriments, des antioxydants, et favorisant la microcirculation ou régulant la sécrétion de sébum.

 

  • si la chute persiste plus de 3 mois, on parle de chute chronique, il peut s’agir d’une alopécie androgénogénétique à caractère héréditaire, elle touche principalement les hommes mais peut aussi concerner la femme après 50 ans : sous l’effet de certaines hormones les cycles pilaires s’accélèrent, le follicule pileux se miniaturise et disparaît progressivement.

 

D’autres cas particuliers existent : la chute peut être toxique ou médicamenteuse, à la suite d’un traitement de chimiothérapie ou en pelade ( chute par plaque ) d’origine auto immune. Ces deux cas nécéssitent un suivi médical précis.

 

 QUELLES SOLUTIONS ?

Selon le type de chute :

  • choisir un shampooing adapté pouvant éliminer les facteurs aggravant la chute : séborégulateur, assainissant, nutritif, stimulant… à faire 2 fois par semaine en alternance avec une base lavante douce si besoin. Exemple : Klorane à la quinine, Phytolium de Phyto, Vichy Dercos…

 

  • utiliser une lotion stimulante qui permet par un léger massage d’assainir le cuir chevelu, d’activer la microcirculation, tonifier le bulbe pileux et favoriser son ancrage, réguler la sécrétion de sébum. A utiliser avant ou après le shampooing selon le produit, en ampoule ou en spray, 2 à 3 fois par semaine… Exemple : Quinafort de Klorane, Chronostim de Ducray…

 

  • cas particulier du minoxidil : c’est un vasodilatateur initialement prescrit dans l’hypertension, dosé à 2 % ( voir 5% pour les hommes ) qui appliqué quotidiennement pendant 8 à 12 semaines donne des résultats dans 70 % des cas. Exemple : Dercos aminexil, Minoxidil Bailleul

 

  • enfin, prendre des compléments alimentaires à base de vitamines du groupe B, vitamine E, acides aminés soufrés, fer, zinc, plantes séborégulatrices… en cure 2 fois dans l’année.                                                                          Exemple : Forcapil, Les 3 Chênes capillaires, Expert cheveu Forte pharma…

 

cheveux 2

 

NOS CONSEILS

Eviter les brushings trop agressifs, trop fréquents ou trop chauds et les brossages agressifs…

Espacer autant que possible les colorations, permanentes…

Protéger les cheveux du soleil en utilisant un produit spécifique dotés de filtres solaires.

Après un bain de mer ou de piscine, rincer les cheveux à l’eau claire pour éliminer le sel ou le chlore. Faire un shampooing doux le jour même.

Une à deux fois dans l’année, faire une cure d’ un complément adapté avec vitamines et nutriments spécifiques au cheveu.

cheveux 1

Piqûres d’insectes : Quelques conseils !

Du simple prurit au choc anaphylactique, les piqûres d’insectes peuvent provoquer des réactions importantes.

Que faire en cas de piqûre de guêpe ?

Les piqûres d’hyménoptères (guêpes, abeilles, bourdons,frelons) sont parfois grave. Le degré de dangerosité est lié au risque de choc anaphylactique, potentiellement mortel en l’absence de traitement. En cas de piqûre(s), il est important de procéder en quatre étapes : ablation de l’aiguillon sans exercer de pression pour éviter la diffusion du venin, désinfection de la zone piquée, contrôle chez un médecin, vérification du statut du vaccin antitétanique .

Piqûre de moustique et femme enceinte ?

En France, les piqûres de moustiques ne constituent pas un danger particulier pour la femme enceinte. En revanche, si la femme enceinte a voyagé, le paludisme, la dingue et le chinkungunya, (dont la vecteur est un moustique), peuvent avoir des graves conséquences sur le fœtus et le nouveau-né. Si vous êtes enceinte et devez voyager, privilégiez les répulsifs naturels ou à concentration minimale en DEET (-30%).

Araignées, aôutats, puces ?

Piqûres très désagréables car très prurigineuses mais pas dangereuses. Seule la piqûre de l’araignée « veuve noire » peut provoquer une douleur intense des membres, hypersudation, contractures abdominales mais cette araignée sévit dans le pourtour méditerranéen, et non dans nos régions.Toutes ces piqûres se traitent par une crème à base de cortisone associée à un traitement antihistaminique.

Comment protéger les enfants des moustiques ?

Il existe de nombreux répulsifs qui ne peuvent être utilisés avant l’âge de 6 mois.(dans ce cas utiliser des moustiquaires de berceau ou poussette).

Quelques conseils :

– Chez l’enfant, le répulsif doit toujours être appliqué par un adulte pour éviter les accidents.

– Éviter de mettre du répulsif sur les mains des enfants pour ne pas qu’il se retrouve dans leur bouche.

– Privilégier des vêtement couvrants

– Laver les zones enduites de répulsif après l’arrêt de l’exposition au risque

 

En résumé, de faible cas de piqûres d’insectes sont graves (sauf parfois piqûres de guêpe). Dans ce cas, le premier réflexe à adopter et d’appeler le 15.

Les poux

Rentrée des classes, retour de colonie de vacances… il n’y a plus de saison pour les poux, ils sont présents toute l ‘année.

Le poux est un petit insecte brun d ‘environ 3 mm qui sévit dans toutes les chevelures ( peu importe la couleur du cheveux, et qu’il soit propre ou sale ) et toutes catégories sociales. Le poux se déplace très vite le long des cheveux, il ne sait ni sauter, ni voler, mais il nage très bien à la piscine.

Les lentes sont les œufs du poux, de forme ovale, grisâtres, elles sont fixées près de la racine des cheveux. Après éclosion, elles deviennent blanchâtres. Un poux pond jusqu’à 10 lentes par jour.

Comment traiter ?

On se procure en pharmacie un produit qui tue les lentes et les poux, souvent à renouveler quelques jours après la première application. Bien suivre le mode d’emploi propre à chaque produit et ne pas hésiter à solliciter son pharmacien en cas de doute.

On traite également l ‘environnement = les draps, doudous, casquettes, bonnet, siège auto… Tout ce qui peut- être mis dans le lave-linge sera lavé à 60° minimum, sinon enfermer les affaires dans un sac poubelle pendant 2 jours. Votre pharmacien pourra également vous conseiller des produits pour l’environnement.

Conseils =

_ Vérifier tous les jours sa chevelure en cas de contact avec  une personne ayant des poux. On ne se gratte pas obligatoirement en cas d’invasion par les poux.

_ Ne pas échanger son bonnet, écharpe, casquette, brosse à cheveux…

_ Attacher les cheveux longs, les couper facilitera le traitement.

_ Porter un bonnet à la piscine.

_ Prévenir le maître ou la maîtresse d’école.

_ Utiliser un produit de prévention repulsif en cas de risque d ‘infestation.

             

L’insomnie

L’ insomnie ( du latin somnus = sommeil ) est difficile à définir de façon précise, car il n’ existe pas de « norme » en matière de sommeil. Il y a les gros dormeurs ( 9 ou 10 heures, parfois 11 ou 12 !), les petits dormeurs ( 5 ou 6 heures, ou moins ) , les lève-tôt et les couches tard. A chacun son propre rythme, mais le sommeil doit rester réparateur.

_ Les troubles du sommeil doivent être pris en charge suivant le type d ‘insomnie =

-> L’insomnie passagère : due à un problème ponctuel (= bruit, lumière, petite période stressante, grosse chaleur…), elle peut durer entre une nuit à un mois.

-> L’insomnie chronique : elle dure généralement depuis plus d ‘un mois, et est généralement causée par de               l ‘anxiété ou un état dépressif, ce qui doit inciter à consulter un médecin.

 

_ Conseils hygiéno-diététiques =

-> La température de la chambre à coucher doit se situer entre 18 et 19 °C .

-> Posséder une bonne literie de qualité.

-> Prendre un dîner léger, pauvre en protéines animales.

-> Ne pas lutter contre les premiers signes de fatigue.

-> Eviter toute activité physique ou intellectuelle intense avant le coucher.

 

_ L’insomnie est un symptôme, pas une maladie en soi. Avant de penser à la traiter, il faut donc en trouver la cause.

Parlez en à votre pharmacien, il pourra vous conseiller afin de vous aider à retrouver un sommeil réparateur.

Site réalisé par